Semeret essaimer les mots depuis 2005, le Festival de la Charité-sur-Loire place le mot au cœur de la création, tous domaines artistiques confondus. Du 25 au 29 mai 2016, cette nouvelle édition convie artistes, écrivains, poètes, mais aussi écoliers, collégiens et lycéens à partager avec tous la magie et les pouvoirs que recèlent les mots dans tous leurs états.
Les mots en question Est-ce pénible d'avoir un gros mot sur le bout de la langue ? Peut-on s'endormir contre un mot doux ? Que restera-t-il de notre dernier mot ? Nos petits mots peuvent-ils finir par grandir ? Faut-il être souple pour dire des mots lestes ? Comment attendrir les mots durs ? Le facteur est-il aussi un accordeur de mots ? Comment accorder un mot qui a mauvais genre ? Un bon mot permet-il de ne pas rester sur sa faim ? Un mot accentué doit-il se découvrir devant une dame ? Mais que fait la police des mots ? Un dictionnaire est-il une réserve naturelle de mots ? Quel étrange calcul fait un mot dont la racine est carrée ? Qu'il y a-t-il après le dernier mot ? Les bons mots du festival de la Charité sont-ils bien ordonnés ? Peut-on faire du mot à mot pendant un bouche à bouche ? Faut-il être camouflé pour parler à mots couverts ? Doit-on être sur les dents pour manger ses mots . Un mot peut-il avoir son mot à dire ? Si l'argent n'a pas d'odeur qui ne dit mot consent ? En un mot, est-il possible de vous dire deux mots ? Peut-on dire du mal sans mot dire ? Celui qui avale ses mots ne les a-t-il pas assez mâchés ? Au bas mot, comment dire un mot plus haut que l'autre ? Peut-on trancher un mot vif ? Faut-il jeûner pour avoir le mot de la faim ? Comment amincir un gros mot ? Peut-on aisément se glisser un mot dans l'oreille ? Organise-t-on des paris en ligne sur les jeux de mots ? Les mots croisés ont-ils délivré Jérusalem ? Comment ai-je pu perdre le sens d'un mot fléché ? Un mot dit peut-il vous envoyer en enfer ? Quel mot peut-il sortir d'une bouche cousue ? Est-ce des mots d'ivrogne qui permettent de vous sortir les verres du nez ? Celui qui a soufflé discrètement des mots pieux à Jeanne d'Arc a-t-il avivé son feu sacré ? Comment peut-on toucher un mot en langage des signes ? Peut-on avoir la dent dure en disant des mots doux ? Celui qui se met à table aurait-il mieux fait d'avaler ses mots ? Peut-on avoir des mots sans emphase ? Quand on se donne le mot, faut-il le rendre ? Comment savoir lorsqu'on dit un mot de trop ? Faut-il enfermer les mots qui blessent ? Que devient un bègue qui mange la moitié de ses mots ? Peut-on se payer de mots sans le sous ? Est-ce enfin le mot de la fin ? Lexiquement vôtre Bienvenue au Festival du Mot ! La huitième édition du Festival se déroulera du mercredi 30 mai au dimanche 3 juin 2012 !
Festivaldu Mot de La Charité-sur-Loire 2017. Le Festival du Mot de la Charité sur Loire du 24 au 28 mai 2017, c’est un festival où les mots se retrouvent au cœur de chaque création. Théâtre, musique, danse, arts plastiques, etc, tous les arts sont conviés et mis au service des mots. www.festivaldumot.fr
Capture d'écran du site du festival du mot de la Charité-sur-Loire Fraude, déficit, voyeurisme, compétitivité, transparence, visibilité, anaphore, mensonges, couac, impacter, cap, traçabilité. Alain Rey, responsable du choix de ces douze mots pour le prochain Festival du mot de la Charité-sur-Loire du 29 mai au 2 juin, aurait ainsi voulu résumer une séquence 2012-2013 de désillusions qu’il ne s’y serait pas pris autrement. Le jury et le public ont été invités à voter pour le terme qu’ils jugent le plus représentatif. Mensonges a été désigné par le public, transparence par le jury. L'année des promesses et des désillusions Premier constat la plus grande partie de ces mots touchent principalement aux domaines du politique et de l'économique. II y est question d’action fraude, mensonge, anaphore, cap, impacter, de résultat déficit, couac, de qualités revendiquées par les entreprises, les hommes politiques et les citoyens compétitivité, transparence, visibilité, traçabilité, de comportement social enfin voyeurisme. Mais au fond, que racontent-ils ? Rien de moins que le récit d’une année d’élection présidentielle, des promesses de compagne des candidats aux premiers revers, de l’enlisement dans une crise aussi bien économique que sociétale à la recherche de solutions aux nombreux problèmes qui semblent se poser. Le temps des promesses est figuré par des éléments de langage tels que l’"anaphore", allusion directe aux promesses de changement du candidat François Hollande énumérées lors du débat d’entre les deux tours ; le "cap" à fixer et à tenir du capitaine candidat Nicolas Sarkozy puis du président actuel, ou les promesses d’une gouvernance cohérente ; la "compétitivité" et "impacter" qui pointent du doigt les promesses d’un pacte économique salvateur. Le temps des désillusions est suggéré par le "déficit" et ce que le mot véhicule de problèmes sans issue ; par le terme "couac" et les soupçons qui frappent une nouvelle gouvernance qui ne fait plus rêver ; par les "mensonges" notamment de certains hommes politiques et de Jérôme Cahuzac en particulier ; par la "fraude" alimentaire qui a nourri le temps médiatique pendant plusieurs semaines. Une dialectique de l’opacité et de la lisibilité Le temps des solutions se caractérise par des mots qui résonnent comme autant de réactions aux affaires politiques et économiques et qui tentent de proposer une vision à plus long terme c’est la "transparence" soudain nécessaire en toute chose, la "visibilité" qui l’accompagnerait mais est-on forcément transparent parce que visible ?, la "traçabilité" enfin qui permettrait de suivre un produit de sa création jusqu’à sa consommation. Utilisés par des hommes politiques et des chefs d’entreprise comme des incantations magiques, ces mots, qui marquent une sorte de retour verbal à un certain moralisme, courent cependant le risque de n’être que des éléments de plus d’une simple langue de bois. On le voit, il se dégage de cette liste une dialectique du mensonge et de la vérité, de l’opacité et de la lisibilité, de la dissimulation et de la mise en lumière qui seraient comme les deux caractéristiques d’une année qui finalement n’aurait pas grand chose de positif ni de très optimiste. Une année de débats politiques et économiques dominée par des éléments de langage au premier rang desquels l’anaphorique "Moi, Président" placé sous les feux des projecteurs médiatiques lors d’un débat d’entre-deux tours et qui aura eu sans aucun doute une certaine influence sur les votes des électeurs. Le voyeurisme dans tout cela ? Celui, précisément, des médias où se mêlent sans grande distinction journaux télévisés et émissions de télé-réalité trash. Des médias qui veulent vendre et qui n'hésitent ainsi plus à montrer la société et la politique dans son côté le plus racoleur. Celui des spectateurs, enfin, qui, devant leurs écrans, semblent être en quête de l’image toujours plus scandaleuse, provocante, dérangeante. Des spectateurs devenus méfiants qui désirent tout voir, tout savoir, par peur d'être trompés. Une question demeure cependant en suspens en sélectionnant ces douze mots selon leur fréquence dans les médias, ne contribue-t-on pas à nourrir ce voyeurisme collectif ? Un voyeurisme qui aurait finalement pour corollaire cette désillusion généralisée.
Plusd'informations : "Fup, l'oiseau Canadèche", jeudi 26 juin à Marseille, dans le cadre du Festival Oh Les Beaux Jours.Lecture à deux voix par Jim Caroll et Nicolas Richard, illustrée en direct par Tom Haugomat, avec un accompagnement musical de Rubin Steiner. "EN AVANT LA ZIZIQUE !" au festival de littérature "Aux quatre coins du mot" de La Charité-sur-Loire
Aux mots, citoyens", tel est le mot d'ordre de la onzième édition du Festival de la Charité-sur-Loire qui a eu lieu du 27 au 31 mai 2015. Parce que () Parce que () Académie de Dijon
Cet article date de plus de neuf ans. Le Festival du mot s'est ouvert à la 5 juin, rencontres, spectacles tous publics, expositions et ateliers célèbrent toute la richesse du mot. Article rédigé par Publié le 10/12/2012 1516 Temps de lecture 1 min. A l'ère du SMS le mot a donc encore de beaux jours devant n'est qu'à voir le succès qui ne se dément pas du Festival du mot lancé en 2005 par des passionnés de ce substantif de trois lettres qui a tant de preuve le mot de l'année "Dégage". Accompagné du point d'exclamation il a dit clairement et simplement aux despotes du monde arabe de s'en aller. Pars aurait été plus impératif, plus sec. mais non, la rue arabe a choisi ce mot français tout en rondeur qui veut bien dire ce qu'il veut les despotes qui parlent notre langue sont fondateurs du festival veulent faire de la Charité-sur-Loire, cité du livre, la cité du mot et ajouter à la bibliothèque, une "biblimothèque". - A voir aussi sur Culturebox - La Charité-sur-Loire, capitale des mots- Alain Rey raconte le nouveau Dictionnaire historique de la langue française- Ben à Toulouse, cent pour cent occitanLe festival du Mot Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Livres
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