Dépendil de nous d'être heureux ? by Café Philo Montargis published on 2019-11-16T08:40:45Z. Recommended tracks Œil pour œil, dent pour dent ? by Café Philo Montargis published on 2016-01-11T21:36:23Z. Users who like Dépend-il de nous d'être heureux ? Users who reposted Dépend-il de nous d'être heureux ? Si vous n'êtes pas quelqu'un d'heureux, cela ne dépend que de vous. C'est vous qui prenez les décisions et êtes aux commandes de votre vie. Les gens ont tous divers critères pour mesurer le bonheur. Certains pensent que l'argent fait le bonheur alors qu'ils gagnent probablement leur salaire en faisant quotidiennement un travail qui les déprime. Vous regardez peut être des personnes qui ont absolument tout et vous vous efforcez de les imiter. Cela peut être la richesse, les biens, le prestige ou encore la position qu'ils occupent dans leur entreprise. Ces choses ne créent pas le bonheur. Le bonheur est un choix. Il y a plein de gens riches, qui occupent des postes importants et qui sont totalement tristes. Ils sont soit seuls, divorcés ou autre. Le bonheur vient de l'intérieur. Ces gens font peut être un travail qu'ils détestent mais ont juste la technique pour gagner de l'argent. Le Bonheur est Subjectif Il y a des choses dans la vie qui peuvent vous rendre heureux et qui sont subjectives. Elles sont subjectives car le bonheur survient de manière différente pour chacun d'entre nous. Vous pouvez trouver joie et bonheur en recherchant les sensations fortes. En faisant, par exemple, un tour de montagnes russes ou du saut à l'élastique. Ce genre de frissons pourrait être la pire des tortures pour ceux qui ont peur du vide et qui ne mettraient jamais les pieds dans un wagon de montagne russe ou bien n'auraient pas le courage de sauter d'un pont attaché à un élastique. Tout le monde recherche le bonheur à sa façon. Ce qui vous rend heureux est un but naturel à rechercher et atteindre. Il n'y a rien de mal dans ce qui vous procure du bonheur. On vous dira peut-être que vous êtes fou mais cela n'est qu'une question de subjectivité. Naturellement Heureux C'est vrai, qu'il y a des personnes qui sont naturellement heureuses. Ceci est du à une disposition génétique. Si ce n'est pas votre cas, ça ne signifie pas pour autant que vous êtes né pour être malheureux. Votre bonheur est peut-être influencé par vos gênes, mais ce n'est pas pour autant l'unique facteur déterminant. Si vous n'êtes pas quelqu'un de naturellement heureux, vous pouvez changer votre façon d'être et de penser. La clé du succès est de changer la façon dont votre esprit pense et les choses que vous faites. Vous pouvez apprendre à faire certaines choses quotidiennement afin d'augmenter votre niveau de bonheur. Cela vous aidera à sourire plus souvent et être quelqu'un de plus heureux. Dormir Dormir est un facteur primordial si vous souhaitez être quelqu'un d'heureux. Le sommeil est nécessaire au bon fonctionnement de votre corps. Quand vous ne dormez pas suffisamment, il vous arrive d'être de mauvaise humeur, de ne pas penser correctement, et d'être malheureux. Vous dormez peut-être 8 heures par nuit mais vous avez l'impression de ne pas dormir assez. Vous dormez peut-être de trop ou bien d'une mauvaise manière. Certains passent de mauvaises nuits avec un oreiller alors que d'autres on besoin d'un oreiller très moelleux. Votre matelas peut aussi être à l'origine d'une mauvaise nuit. Le sommeil est un facteur important et le manque de sommeil peut aussi provoquer des troubles de la santé. S'assurer un bien être complet passe obligatoirement par une bonne nuit de sommeil. Si vous ne dormez pas bien et avez découvert que le manque de sommeil jouait un rôle important quant à l'état misérable dans lequel vous êtes tout au long de la journée, vous devez absolument régler ce problème. Vous devriez peut-être changer vos habitudes afin d'aller vous coucher plus tôt. Vous devriez peut-être encourager vos proches à participer un peu plus aux tâches ménagères si vous êtes surmené. Le sommeil peut être l'unique explication à votre sensation de tristesse. Si vous n'arrivez pas à vous endormir, que vous tournez et vous retournez toute la nuit en fixant votre réveil cela peux avoir diverses significations. Certaines personnes sont déprimées au point de ne pas dormir correctement. Pour vous assurer d'être heureux, il vous faut nécessairement une bonne nuit de sommeil. Faire de l'Exercice Faire de l'exercice est très bon pour votre corps et cela aide votre cerveau à produire des endorphines qui provoquent la sensation de plaisir et vous rendent heureux. Faire de l'exercice vous permet de rester en pleine forme. Cela ne veut pas dire pour autant que vous devez faire d'énormes séances d'exercices tous les jours. Cependant, vous devriez essayer de suer chaque jour. Vous pouvez simplement nettoyer votre maison et faire les autres tâches ménagères. Nous ne sommes pas en train de parler de perdre du poids mais de créer du bonheur. Méditation La pratique de la méditation ne veut pas dire rejoindre un culte ou une religion. Beaucoup de personnes font l'erreur d'associer la méditation au bouddhisme. Ils passent peut-être à coté de quelque chose d'essentiel qui pourrait être exactement ce dont ils ont besoin pour retrouver l'équilibre. La méditation est l'une des méthodes les plus efficaces pour changer votre bien-être subjectif. Des médecins ont prouvé que la méditation stimulait l'activité de la partie gauche du cerveau, et produisait une émotion positive du corps. lire la suite / Ilnous appar­tient d’attacher notre esprit à ce que nous avons plu­tôt qu’à ce que nous n’avons pas. Là est le sens de la maxime stoï­cienne, nous invi­tant à dis­tin­guer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous, comme le dit Epictète. On accède au bon­heur par la volon­té, car elle nous per­met de voir Quelques citations sur le bonheur pour introduire cette notion. La citation peut notamment être utilisée pour faire une accroche, je vous renvoie à cet article sur la méthode de l’accroche. Par ailleurs, vous pouvez citer des auteurs dans votre devoir, mais cela doit rester mesuré. Une citation ne remplace pas un argument et il faut toujours expliquer une citation. Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination » Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs. Selon Kant, il faut distinguer deux facultés intellectuelles, la raison et l’imagination. La raison est la faculté d’enchainer des propositions de manières logique, elle fait des raisonnements. Au contraire, l’imagination va créer des images à partir de ce que nous avons déjà senti, mais de manière imprécise et vague. Dire que le bonheur est une idée de l’imagination signifie donc que nous n’en avons pas une idée claire mais plutôt fantasmée et qu’il va donc être difficile pour nous d’atteindre ce bonheur. Cela serait beaucoup plus simple si le bonheur était une idée de la raison car nous aurions alors une méthode logique pour atteindre le bonheur. Carpe Diem » Horace 65-8 av JC, Odes Cueille le jour » recommande le poète latin Horace à la jeune Leuconoé. Ce vers, qui fait du jour un fruit à croquer est devenu célèbre. Pourtant on le comprend souvent mal. Horace est un admirateur d’Epicure et loin d’encourager l’hédonisme c’est-à-dire la recherche perpétuelle de petits plaisirs, il nous encourage ici à éviter les désirs susceptibles de nous rendre inquiets et malheureux. Le véritable bonheur implique de savourer l’instant présent certes mais dans le cadre d’une discipline de vie exigeante qui suit la prudence et la modération. La vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui ». Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation, Livre IV, §56-57 Selon Schopenhauer, le bonheur est impossible à atteindre réellement à cause du désir. En effet, quand nous désirons nous souffrons de ne pas avoir encore ce que nous voulons et quand nous avons ce que nous désirons, nous sommes finalement très rapidement habitué et nous sombrons donc dans l’ennui. Une citation sur l’impossibilité du bonheur dans les citations sur le bonheur. Nous ne vivons jamais, mais espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais ». Pascal 1623–1662, Pensées Une des citations sur le bonheur parmi les plus connues. Selon Pascal, les hommes ne sont pas heureux quand ils laissent leurs pensées se focaliser sur le passé ou le futur. Il remarque que nous avons tendance à ne jamais vivre dans le moment présent, mais à être toujours dans la nostalgie ou le regret du passé qui ne peut pas revenir ou dans l’inquiétude ou l’espoir pour le futur mais alors nous n’y sommes pas encore. Or quand nous ne faisons qu’espérer être heureux dans le futur, nous oublions complètement d’être d’abord heureux au présent et c’est le seul temps où nous pouvons effectivement l’être. Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans la faculté d’oubli » Nietzsche, Seconde considération inactuelle. Selon Nietzsche, il est important pour espérer être heureux de ne pas vivre constamment dans le passé. Il considère que si nous ne n’oublions rien, nous serions alourdi par le poids des souvenirs et des regrets. Il est donc nécessaire selon lui d’oublier afin de pouvoir vraiment être libre et heureux dans le moment présent. Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses ». Epictète, Manuel, V Epictète est un stoïcien et en bon stoïcien, il développe une philosophie qui a pour but de nous aider à être indépendant des circonstances et événements qui ont lieu dans notre vie. Selon lui, ce qui nous affecte et peut nous faire perdre le contrôle, ce ne sont pas réellement les événements tragiques de notre vie mais la manière dont nous jugeons ces événements. Si nous disons c’est une catastrophe, je ne m’en remettrai jamais », ça n’est pas du tout la même chose que si nous considérons que cet événement est dans le cours des choses et j’irai mieux bientôt ». Il n’y a qu’une route vers le bonheur, c’est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté. » Épictète 50–125, Entretiens Epictète, stoïcien, enseigne comment ne pas être atteint par les événements. Une bonne manière d’y arriver consiste d’abord à ne pas essayer de contrôler ce qui ne dépend pas de nous, il faut ainsi renoncer à contrôler notre corps qui vieillira nécessairement ou encore notre réputation qui dépend des autres. En revanche, nos pensées et nos désirs, eux, dépendent de nous et nous pouvons apprendre à les contrôler. C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons. » Epicure, Lettre à Ménécée Pour Epicure, le désir peut être considéré comme un manque de quelque chose que l’on a pas encore, mais que l’on souhaite obtenir. Alors, le désir apparaît d’abord comme un manque, une douleur et si l’on désire quelque chose de difficile à obtenir cela sera plus douloureux encore car nous ne sommes pas sûrs de l’atteindre ou cela va prendre du temps. C’est pourquoi, pour Epicure, le bonheur c’est l’absence de troubles dans l’âme. Si nous sommes perpétuellement inquiets car nous voulons absolument des biens de luxe et n’y arrivons pas alors nous ne sommes pas heureux. Atteindre le bonheur c’est donc d’abord limiter ses désirs pour ne garder que les désirs les plus simples à satisfaire. La santé du corps, la tranquillité de l’âme sont la perfection de la vie heureuse. » Epicure, Lettre à Ménécée Epicure, dans la Lettre à Ménécée, donne plusieurs recommandations pour atteindre le bonheur. A ses yeux, le bonheur c’est le plaisir, mais il faut ici faire attention aux contresens, car par plaisir Epicure entend la suppression de la douleur. Il ne s’agit donc pas de dire qu’il faut multiplier les plaisirs et que cela rendra heureux comme peut le faire un hédoniste. Au contraire, pour Epicure, on est heureux quand on ne souffre pas ! Il le dit en ces termes La santé du corps, la tranquillité de l’âme sont la perfection de la vie heureuse ». La question est donc de déterminer comment ne pas souffrir ni dans son corps ni dans son âme. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à partager !
Citationssur Dépend-il de nous d'être heureux? : Il ne dépend pas de toi d'être riche, mais il dépend de toi d'être heureux. - Epictète. Ce qui devenons nous dépend de ce que nous lisons après que tous les professeurs aient fini avec nous. De toute, la plus grande université est une collection de livres. - Thomas Caryle.
Selon les stoïciens, nous voulons deux types de choses. Les choses qui sont sous notre contrôle et les choses qui ne sont pas sous notre contrôle. Les choses sous notre contrôle sont celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire celles qui existent à cause d'une cause en nous notre volonté et uniquement à cause de cela. Ce sont les actions de notre esprit nos opinions, nos poursuites, nos désirs, nos aversions, etc. Par exemple, j'ai telle opinion parce que je veux penser à cette pensée et uniquement pour cette raison. Les choses qui ne sont pas sous notre contrôle, par contre, sont celles qui ne dépendent pas de nous, c'est-à-dire celles qui n'existent pas à cause de notre volonté ou pas seulement à cause de notre volonté. Elles englobent notre corps, notre richesse, notre renommée, notre pouvoir, et toutes les choses bonheurÉpictète, le célèbre stoïcien, utilise cette distinction essentielle pour expliquer le malheur et le bonheur. Le malheur, affirme-t-il, résulte du fait de considérer comme dépendant de nous des choses qui n'en dépendent pas. A l'inverse, le bonheur résulte du fait de considérer les choses qui sont sous notre contrôle en tant que telles. Épictète essaie aussi de définir les moyens du bonheur. Pour être heureux, un homme doit d'abord considérer les choses qui sont sous son contrôle en tant que telles et les choses qui ne sont pas sous son contrôle en tant que telles. Il doit également ne vouloir que les choses qui sont sous son contrôle. Car le bonheur est l'état de celui qui a toutes les choses qu'il désire. Si vous ne voulez que les choses qui dépendent de vous, vous aurez tout ce que vous voulez et vous serez même conseil s'applique à l'opposé du désir, c'est-à-dire à l'aversion. Pour être heureux, un homme doit s'abstenir d'avoir de l'aversion pour les choses qui ne dépendent pas de lui et transférer son aversion vers les choses qui dépendent de lui mais qui ne sont pas souhaitables, les choses contraires à la nature », comme le dit Épictète Enchiridion, 2 . Car tous les hommes souffrent de désirer des objets qui ne dépendent pas d'eux et qu'ils n'obtiennent pas, mais aussi d'avoir de la répugnance pour des objets qui ne dépendent pas d'eux et qu'ils doivent supporter Celui qui n'obtient pas l'objet de son désir est déçu, et celui qui encourt l'objet de son aversion malheureux » Enchiridion, 2. Si donc les hommes avaient seulement de l'aversion, parmi les choses qui dépendent d'eux, pour les choses contraires à la nature, ils ne seraient jamais malheureux. Si nous considérons les choses de manière adéquate et ne voulons ou ne détestons que les choses qui sont sous notre contrôle, non seulement nous serons heureux, mais, ajoute Epictète, nous serons blindés contre les flèches de la vie, car les choses désagréables et nuisibles ne nous feront aucun mal Epictète recommande, "que ce ne soit rien pour vous" Enchiridion, 1. Car nous souffrons lorsque nous voulons une chose qui ne dépend pas de nous et que nous ne parvenons pas à aspirations et répugnances légèresMais que faire des désirs et répugnances existants en attendant d’avoir atteint la sagesse ? Pour le présent, supprime totalement tout désir”, conseille Epictète, ou, du moins, contente-toi de n’avoir que des aspirations et répugnances légères. Car, celui qui désire sans avoir la sagesse, soit il désire des choses qui ne dépendent pas de lui et ses désirs sont insatisfaits, soit il désire des choses qui dépendent de lui et qu'il n’est pas beau de désirer, soit il désire des choses qui dépendent de lui et qu'il est beau de désirer mais il ne les possède pas faute d’avoir la les choses avec stoïcismeFinissons par une histoire. Épictète était un esclave et il était censé boiter à cause du malheur suivant. Un jour, son propriétaire, Epaphroditos, a voulu tordre la jambe d'Epictète dans une botte en acier pour le blesser. Epictète le prévint avec calme Tu vas me casser la jambe ». Mais Epaphroditos n'écouta pas cette mise en garde et continua à tordre la jambe d’Epictète pour finir par la briser. Le philosophe lui aurait alors tout simplement déclaré Je te l'avais bien dit maintenant elle est cassée »... © TOUS DROITS RÉSERVÉS Cepetit ouvrage essaie de circonscrire une seule et unique question : notre bonheur dépend-il de nous ou bien des circonstances extérieures et fortuites ? Peut-on considérer que les sujets prennent l´initiative de la quête active de leur bonheur, qu´ils sont en mesure de disposer des moyens visant à ce but et qu´ainsi ils contribuent à
Etre libre et heureux Bonheur et liberté sont liés Tous comme l’argent, un minimum de liberté est nécessaire pour atteindre le bonheur. En effet il est difficile d’être heureux alors que l’on se trouve enfermé en prison. De même si nos déplacement sont constamment épiés et que notre vie privée est surveillé il sera difficile d’être libre. Mais l’important est de se sentir libre même si physiquement on est emprisonné. Ainsi certain prisonnier politique on eu des moment de relatif bonheur en prison. Car ils ont été au bout de leur conviction. Mais la liberté n’est qu’un moyen d’atteindre le bonheur. En effet être libre n’a jamais rendu heureux. A quoi sert la liberté si au final on n’est pas heureux. Il ne sert également à rien de prouver sa liberté au autres, en effet cela au contraire aura tendance à nous rendre malheureux. Un bon exemple est par exemple, l’adolescent essayant sa première cigarette. Il veut prouver au autre qu’il est libre et heureux mais en fait il deviendra dépendant du tabac qui le rendra malheureux. En conclusion le rapport entre liberté et argent est donc très semblable. Sans libertés, le bonheur est difficile à obtenir mais la liberté absolue n’entraîne pas le fait d’être heureux.
Corrigécomplet et rédigé d'une dissertation de philosophie qui s'interroge sur les conditions à remplir pour être heureux. [b]Problématique : [/b] Dépend t-il de nous d'être heureux M Campus Société vidéo La question du bonheur au travail intéresse de plus en plus les entreprises. Les salariés en profitent-ils ? Réponse avec cette vidéo, diffusée lors des conférences O21. C’est le phénomène à la mode au sein des entreprises s’occuper du bonheur de ses employés. Cette technique de management, qu’on appelle happiness management management du bonheur, en français, s’est concrétisée par l’arrivée médiatisée de chief happiness officers responsables du bonheur, l’installation d’espaces de travail ludiques, voire de baby-foot, toboggans ou salles de sport privées. Si le happiness management permet mettre le bien-être du salarié au cœur des préoccupations des employeurs, il comporte, malgré tout, des risques. Pour le professeur en management Thibaut Bardon, imposer une certaine vision du bonheur peut créer des tensions ou même mener à des phénomènes de burn out et n’apporte pas nécessairement à chacun ce qu’il cherche dans son travail du sens. Lycéens, étudiants, professeurs, parents, jeunes diplômés... Le Monde » vous donne rendez-vous en 2019 à Saint-Etienne, Marseille, Nancy, Paris et Nantes pour de nouvelles éditions des événements O21 /S’orienter au 21e siècle des conférences et des rencontres inspirantes pour trouver sa voie. Plus d’informations ici. Sources Les entreprises s’occupent de votre bonheur… pour votre plus grand malheur ? », Thibaut Bardon, and Productivity, Andrew J. Oswald, Eugenio Proto and Daniel Sgroi, Warwick University, 2015. Chief happiness officer appât marketing ou vraie valeur ajoutée ? », étude Joblift, 2017. Why compulsory happiness at work is making us miserable », André Spicer, Cass Business School. Clémence Duneau Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
désirs(prémisse n°2), alors il dépend de nous d’être heureux. Transition entre le I et le II, à partir de la dernière idée et illustration . Rappel des étapes d’une transition 1°/Récapdelathèsequivientd’êtredéfendueet,éventuellementmais rapidement,desarguments 2°/Objection:soitàlathèseengénéral,soitàundesargumentsquivient d’êtreproposé 3
Si vous êtes ici actuellement et que vous n'êtes pas mort, alors cela est la preuve que tous vos besoins ont été comblés. Ne trouvez-vous pas, que l'idée d'avoir besoin de quelqu'un, vous rend souvent très inquiet et très malheureux ?Et si vous êtes la personne qui apporte à l'autre ses besoins, n'êtes-vous pas précieux, au point de vous sentir plus puissant, plus important, supérieur ?Si vous vivez dans l'une de ces deux situations, probablement que vous n'êtes pas bien, même si vous montrez que vous l'êtes, car vous dépendez l'un de l'autre ! Le besoin est un choix moindre À chaque instant de notre vie, nous voulons quelque chose pour être heureux, pour mieux vivre, être bien. Tout cela est naturel et fait partie de la vie ! Cependant, nous avons adopté comme solution, une habitude inconsciente de compter sur les autres, de faire confiance aux autres, et ainsi croire que c'est l'unique façon d'obtenir ce que nous voulons. Cette solution créée par l'homme au pouvoir, est celle du besoin. Avoir besoin, c'est dépendre ! Avoir besoin, c'est être malheureux sans cela ! Avoir besoin, c'est ne pas avoir d’autre choix ! En vérité, le besoin est une solution moindre qui ne s'accorde pas sur notre véritable nature en tant qu'être humain. L’autorité a inventé le besoin pour être heureux ou pour survivre afin de dépendre d'elle L'autorité veut vous faire croire qu'elle est l'unique solution, le seul moyen pour obtenir ce que vous voulez pour être heureux ou pour survivre. Pour y arriver, vous devez dépendre exclusivement de l'autorité ou des autres et ne pas avoir d'autre possibilité, d’autre solution, d’autre choix. Les conséquences en sont l'habitude de croire que vous avez besoin des autres pour être heureux ou survivre, mais cela crée la peur de perdre vos besoins si l'autre se retire. Pour corriger cette situation et ne pas perdre le contrôle sur vous, l’autorité a inventé la sécurité, au lieu de comprendre que le besoin est un choix moindre qui existe afin de faire un choix plus élevé. Cependant, l'autorité ne comprend pas que l'on ne corrige pas une situation avec la même énergie qui l'a créée, donc avez la peur de perdre leur pouvoir ! Le besoin vous rend malheureux en ayant des attentes Avez-vous déjà considérez ce que sont les attentes ? Vous savez, ces choses que l'on a à l'esprit de ce que l'on veut, les résultats qu'on s'attend d'avoir ? Je me souviens d'un Noël, où je ne m'attendais pas à recevoir de cadeau et ainsi ne pas m'inquiéter à ce sujet. Puis, une fois rendu à Noël, de recevoir un cadeau inattendu... Quelle belle surprise pour moi ! Je me souviens aussi de ma petite nièce qui s'attendait de recevoir une poupée particulière à Noël et une fois la journée arrivée, ne pas recevoir sa poupée. Tous les autres cadeaux n'avaient plus d'importance pour elle. Quelle tristesse ! Le besoin vous rend inconscient de votre pouvoir de créer Si vous croyez que vos besoins devraient être comblés par les autres, alors vous oubliez votre pouvoir de créer ce que vous voulez pour vous et ainsi être conditionné à une seule façon, une seule solution, soit par les autres. Nous avons été conditionnés depuis notre naissance, à vouloir ce que les autres voudraient que nous ayons, oubliant alors, notre pouvoir de création en se souciant profondément des résultats et non du processus qui crée les résultats. Pourtant, nous sommes le processus qui crée les résultats et ne pas en être conscient, c'est être dépendant des autres qui comblent nos besoins et ainsi oublier vos outils de la création qui sont la pensée, la parole et l'action. Le besoin vous rend possessif J'ai besoin de ma femme, car elle m'apporte du sexe, du plaisir, une présence agréable ou un statut social. Je ne veux pas perdre cela et je dois la contrôler, avoir le pouvoir sur elle, car mon bonheur dépend d'elle et non de moi. Vous avez besoin de votre homme, car il apporte votre stabilité financière, la protection sociale ou les divertissements contre la monotonie. Vous ne voulez pas perdre tout cela est alors vous croyez que vous devez le contrôler, car votre bonheur dépend de lui, non de vous. Par conséquent, le besoin crée dans notre esprit, une forme de possession, d'exclusivité, de jalousie, car nous croyons en l’existence d’une seule solution et en plus, nous faisons confiance aux autres, non à soi-même, afin de pouvoir créer la vie que nous voulons. Existe-t-il un choix plus élevé que le besoin aux autres ? Je me suis libéré du besoin aux autres, en acceptant et en comprenant, que la relation n’est pas une solution pour m’apporter ce que je veux, mais bien pour créer et offrir aux autres, ce que je veux pour moi et ainsi faire l’expérience de l’avoir. Par exemple, si je désire de l'amour de l'autre, alors il suffit que je sois aimable envers l'autre. Si je désire que ma partenaire soit attentive, alors je suis attentif à elle. Si je veux du respect, alors il suffit que je sois respectueux envers l’autre. Ainsi, je ne suis pas dans l'attente, dans l'espoir que ma partenaire fasse quelque chose pour moi et me sentir mal, si elle ne s’exécute pas pour satisfaire mon bonheur. En fait, je préfère que ma partenaire soit aimable envers moi, mais je n'ai pas besoin qu'elle le soit. Et si je désire qu'elle le soit, alors je choisis de faire une action aimable sans avoir d'attente en retour. Ce qui compte est de vivre sans avoir de besoins, mais avoir des désirs. La différence est vaste ! Qu’est-ce qui compte le plus pour vous ! Le besoin est un choix moindre qui existe pour faire un choix plus élevé. Vivre sans avoir besoin de quelqu'un ou de quelque chose est ce que nous sommes. Le besoin est une illusion de ce que l'amour n'est pas et des milliards de gens croient le contraire. Est-ce que le besoin vous sert, vous est utile, compte tenue de ce que vous aimeriez vivre, selon vous ? Si cela vous sert, alors continuez à vivre de la même façon, mais si cela ne vous sert pas, vous cause un problème, alors pourquoi ne pas faire un choix plus élevé pour vous ? Le besoin existe afin de faire entrer en existence dans votre esprit, ce que le besoin n’est pas, donc ce que vous êtes, et ainsi avoir un choix libre pour créer ce dont vous aimeriez avoir ou être. Nous sommes dépourvus de besoin et la preuve en est, que nous sommes toujours ici en ce moment, donc que tous nos besoins ont été comblés jusqu'à ce jour. Par conséquent, nous n'avons pas besoin de personne en particulier pour exister ou pour vivre, mais sans les autres, nous ne pouvons pas nous connaître ni créer l'expérience de qui nous vous ? Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes. Livres recommandés Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.
Dépendil de nous d'être heureux ? 17 mai 2013. Le bonheur est la finalité, le but même de toute existence. Même si c'est à travers notre vie amoureuse, professionnelle, familiale, c'est
Temps de lec­ture 6 minutesPar son éty­mo­lo­gie, le bon­heur bon-heur ren­voie au hasard. Serait heu­reux celui qui a de la chance. Et, en effet, si être heu­reux signi­fie voir tous ses dési­rs satis­faits, ne devons-nous pas admettre que cela relève plus du hasard que de notre volon­té ? La santé, l’amour semblent par exemple être des domaines dans les­quels la volon­té ne suf­fit pas à nous pré­mu­nir contre les coups du sort. Alors, ne sommes-nous pas impuis­sants face aux hasards de la vie, dont notre bon­heur dépend ? Pourtant, cela sup­po­se­rait une forme de fata­li­té. Alors nous ne serions pas libres, pas suf­fi­sam­ment pour inflé­chir le cours de notre propre exis­tence. Le bon­heur ne peut-il pas être pro­duit par notre action, notre capa­ci­té à faire évo­luer la situa­tion en notre faveur ? Ne pouvons-nous pas être les véri­tables arti­sans de notre bon­heur ? Plus encore, ne peut-on pas être heu­reux même si nous échouons à modi­fier notre sort ? Il arrive d’ailleurs qu’à cir­cons­tances égales, après un deuil par exemple, l’un soit heu­reux à nou­veau quand l’autre n’y par­vien­dra pas. Etre heu­reux, c’est en effet aussi se sen­tir heu­reux, en toutes cir­cons­tances. Le bon­heur se trou­ve­rait plus alors dans l’état d’esprit adop­té que dans les évé­ne­ments vécus. Dès lors, ne dépend-il pas de nous d’éprouver ce sen­ti­ment de plé­ni­tude ? Mais com­ment y accé­der lorsque les évé­ne­ments semblent y faire obstacle ? Nous essaie­rons donc de voir s’il dépend de nous d’être heu­reux. Le bon­heur réside-t-il dans la réa­li­té des évé­ne­ments vécus ou dans l’état d’esprit adop­té face à eux ? Le bon­heur n’est-il pas lié aux hasards de la vie que pro­duisent satis­fac­tion et insa­tis­fac­tion ? Mais ne peut-on pas maî­tri­ser notre exis­tence pour être plei­ne­ment satis­faits ? Même lorsque les évé­ne­ments sont défa­vo­rables, n’est-il pas pos­sible d’être heureux ? Notre bon­heur repose sur une part de chance que nous ne maî­tri­sons pas… Le bon­heur appa­raît comme lié au hasard d’abord par son éty­mo­lo­gie. Etre heu­reux signi­fie en effet ne man­quer de rien. Or, un tel état de satis­fac­tion totale semble dif­fi­cile, impos­sible à atteindre. A peine avons-nous satis­fait un désir qu’un autre appa­raît. Le désir ne semble pas être quelque chose que l’on puisse maî­tri­ser mais une force qui nous domine. Pire encore, le bon­heur sup­pose une satis­fac­tion durable, conti­nue. Le plai­sir, cette décharge ponc­tuelle éprou­vée lorsqu’un désir est satis­fait ne suf­fit pas à faire notre bon­heur, qui lui est durable. Là encore, il semble ne pas dépendre de nous d’accéder à un tel état. Si nous pou­vons mettre en œuvre nos forces pour satis­faire ponc­tuel­le­ment un désir, com­ment nous assu­rer que cela dure­ra ? Ainsi, dans les Fondements de la méta­phy­sique des mœurs, Kant défi­nit le bon­heur comme un idéal de l’imagination » impos­sible à défi­nir, pré­ci­sé­ment parce qu’il nous est impos­sible de nous assu­rer que ce qui nous satis­fe­ra ponc­tuel­le­ment nous ren­dra heu­reux de manière pérenne. Comment savoir, par exemple, que la richesse ne nous appor­te­ra pas plus de souci que de satis­fac­tion, que le savoir ne nous amène pas à prendre connais­sance de faits dont l’ignorance nous main­te­nait dans une heu­reuse illu­sion ? Ainsi nous ne pou­vons être les auteurs d’une satis­fac­tion durable et totale, car nous ne savons ce qu’il advien­dra demain de ce que nous sou­hai­tons aujourd’hui. Cela montre que le bon­heur ne dépend pas de nous il fau­drait pour cela, dit Kant, être omniscient. Comment, d’ailleurs, pourrions-nous espé­rer atteindre une satis­fac­tion totale alors que nous vivons en socié­té ? Le bon­heur ne dépend pas de nous, indi­vi­dus, parce qu’il dépend de nous, com­mu­nau­té. Si le bon­heur est un état de satis­fac­tion totale et durable, il dépen­dra aussi de la régu­la­tion poli­tique qui peut nous appor­ter cette satis­fac­tion du point de vue éco­no­mique en assu­rant une crois­sance nous garan­tis­sant une satis­fac­tion maté­rielle, social en nous pro­té­geant, pré­ci­sé­ment, contre les aléas de l’existence comme la mala­die, les acci­dents, le chô­mage, poli­tique nous ren­dant libres. En somme, si la décla­ra­tion d’indépendance des Etats-Unis recon­naît le droit à la recherche du bon­heur comme un droit natu­rel et inalié­nable, elle recon­naît aussi que ce droit doit être garan­ti par l’Etat, qu’il ne dépend pas seule­ment de nous mais de ce que la col­lec­ti­vi­té à laquelle nous appar­te­nons nous four­nit comme environnement. Il ne dépend donc pas de nous d’être heu­reux car si le bon­heur est un état de satis­fac­tion total et durable, nous n’avons pas une maî­trise suf­fi­sante du cours des choses pour évi­ter les évé­ne­ments qui pour­raient nuire à notre pleine satis­fac­tion. Est-ce à dire alors que l’homme est impuis­sant face au cours de sa propre exis­tence ? La liber­té dont nous sommes sup­po­sés être dotés n’implique-t-elle pas que nous soyons capables d’agir sur le cours des choses pour, loin de res­ter pas­sifs, être les arti­sans d’un bon­heur qui dépen­drait alors entiè­re­ment de nous ? … mais nous pou­vons essayer d’infléchir le cours de notre exis­tence pour atteindre le bonheur… N’y a‑t-il pas, en effet, une forme de mau­vaise foi à pré­tendre que nous sommes mal­heu­reux par le coup du sort ? La liber­té ne suppose-t-elle pas au contraire une capa­ci­té à agir sur la réa­li­té pour la trans­for­mer ? Dire que le bon­heur ne dépend pas de nous, ce serait renon­cer à cette liber­té qui nous est pour­tant essen­tielle. La liber­té désigne la capa­ci­té à agir en accord avec notre volon­té, envers et contre la réa­li­té maté­rielle, natu­relle, sociale, etc… S’abriter der­rière les évé­ne­ments pour jus­ti­fier que nous ne puis­sions être heu­reux, c’est s’avouer vain­cus face à la réa­li­té. C’est en somme une forme de cette mau­vaise foi dont parle Sartre, qui consiste pré­ci­sé­ment à se réfu­gier der­rière les cir­cons­tances pour se déchar­ger de l’énorme poids des res­pon­sa­bi­li­tés atta­chées à notre totale liber­té. Or, même celui qui est en pri­son est, dit Sartre, capable d’agir sur son des­tin pour amé­lio­rer sa situa­tion, essayer de se faire libé­rer, de s’échapper… S’il nous faut prendre notre liber­té au sérieux, alors nous devons admettre que le bon­heur dépend de nous. Même si nous vivons des situa­tions que nous n’avons pas choi­sies, nous res­tons libres de choi­sir ce que nous en fai­sons, nous res­tons libres d’essayer de les trans­for­mer et d’agir sur la réa­li­té sans nous conten­ter de la subir. C’est peut-être la rai­son pour laquelle tous ne par­viennent pas à être heu­reux. Le bon­heur dépen­drait en effet de notre puis­sance. En tant que satis­fac­tion de nos dési­rs, le bon­heur est alors essen­tiel­le­ment lié à notre liber­té d’agir. Tous ne peuvent pas obte­nir ce qu’ils dési­rent, le bon­heur est alors rela­tif non seule­ment parce que nous n’en avons pas tous la même défi­ni­tion, mais aussi parce que nous ne sommes pas tous égaux en termes de puis­sance. Nous ne pos­sé­dons pas tous le même pou­voir d’infléchir la réa­li­té, et c’est aussi en cela que le bon­heur dépend de nous. C’est bien ce qui fait à dire à Calliclès, dans le Gorgias, que le bon­heur consiste à lais­ser libre cours à ses dési­rs, pour celui qui est assez puis­sant pour les satis­faire. La liber­té est pou­voir, avant tout poli­tique, celui de l’homme né fils de roi ou qui a su se his­ser à un poste de com­man­de­ment. Seul celui doté d’une telle puis­sance peut être heu­reux, car lui seul peut extraire de la réa­li­té, par sa force, ce qui lui per­met­tra de satis­faire ses désirs. Alors, le bon­heur, comme satis­fac­tion de nos dési­rs, dépend donc de nous. Il est rela­tif à notre degré de liber­té et de puis­sance. Pourtant, dans une même situa­tion, de mala­die par exemple, il est pos­sible que l’un, même impuis­sant, soit heu­reux là où l’autre ne l’est pas. Cela n’indique-t-il pas que le bon­heur dépend de nous, d’abord dans le sens où il réside dans notre état d’esprit plus que dans les cir­cons­tances vécues qui s’imposent à nous ? … même si le bon­heur tient d’abord à notre manière d’être. Le bon­heur est en effet aussi un sen­ti­ment, un état vécu. Dès lors, il peut repo­ser plus dans ce que nous pen­sons des cir­cons­tances qui nous incombent. Même dans des cir­cons­tances défa­vo­rables, il nous est ainsi pos­sible d’accéder au bon­heur grâce à la manière dont nous abor­dons ces évé­ne­ments. N’est-ce pas, d’ailleurs, ce que nous fai­sons pour un ami tra­ver­sant une période dif­fi­cile ? Nous ne res­tons pas silen­cieux, mais essayons de le récon­for­ter, le rai­son­ner pour qu’il puisse envi­sa­ger un futur bon­heur pos­sible au-delà de sa tris­tesse immé­diate. Si nous le fai­sons pour les autres, ne pouvons-nous pas le faire pour nous-mêmes ? Nous sommes habi­tués à nous croire impuis­sants face aux coups du sort. Mais ce ne sont pas les évé­ne­ments qu’il faut for­cer en notre faveur pour être heu­reux, c’est à nous-mêmes que nous devons faire vio­lence pour nous obli­ger à voir ce qu’il y a de posi­tif là où la tris­tesse domine. Une fois pas­sés le choc et la tris­tesse d’un deuil, par exemple, nous pou­vons envi­sa­ger d’être heu­reux, si nous ne nous foca­li­sons pas sur ce que nous n’avons pas ou plus perte irré­pa­rable à l’égard de quoi nous ne pou­vons rien, pour por­ter notre atten­tion sur ce que nous avons les sou­ve­nirs qui res­tent du dis­pa­ru par exemple, la mémoire que nous por­tons de lui. Alors, vivre un deuil, même vive­ment, n’annule pas toute pos­si­bi­li­té d’un bon­heur futur. Il nous appar­tient d’attacher notre esprit à ce que nous avons plu­tôt qu’à ce que nous n’avons pas. Là est le sens de la maxime stoï­cienne, nous invi­tant à dis­tin­guer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous, comme le dit Epictète. On accède au bon­heur par la volon­té, car elle nous per­met de voir et pen­ser la réa­li­té sous l’angle néces­saire pour être heu­reux. Rousseau va fina­le­ment dans le même sens dans la Nouvelle Héloïse, même s’il arrive à une conclu­sion contraire nous invi­tant à nous réfu­gier dans le pays des chi­mères ». Ce n’est pas en essayant de trans­for­mer une réa­li­té face à laquelle nous sommes sou­vent impuis­sants que l’on peut faire son propre bon­heur, mais en nous satis­fai­sants de ce que nous avons, soit ce qui dépend de nous, soit ce refuge que consti­tue l’imagination, l’anticipation, ce bon­heur avant le bon­heur qu’est le désir. Le bon­heur dépend donc de nous. Certes, les cir­cons­tances exté­rieures pèsent sur nous et nous font éprou­ver, ponc­tuel­le­ment, tris­tesse ou joie, mais le bon­heur, état de plé­ni­tude qui dure, ne se trouve pas dans l’aléa des cir­cons­tances. Il est dans ce que nous en fai­sons. Maigre conso­la­tion pour celui qui est frap­pé par une tra­gé­die, et sans doute dans cer­tains cas il ne reste rien vers quoi se tour­ner pour com­pen­ser ce que nous n’avons plus. En cela, sans doute ne pouvons-nous pas tou­jours être heu­reux. Mais si nous pou­vons l’être, cela dépend de nous et de notre capa­ci­té à accep­ter les événements. aidan­diaye Et si vous chan­giez d’air ? Qvtb.
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